Il n’existe pas encore de dispositif miracle pour enseigner les langues, en revanche les principes généraux d’un dispositif de formation (formation anglais notamment) efficace sont connus.

Le dispositif doit :

  • Etre centré sur l’apprenant et non pas sur les savoirs à transmettre.
  • S’adapter aux besoins de l’apprenant.
  • S’adapter au rythme de l’apprenant.
  • Susciter l’enthousiasme.
  • Susciter le plaisir, « être fun ».
  • Optimiser la motivation tout au long du processus d’apprentissage.
  • Proposer les révisions nécessaires au moment opportun.
  • Permettre l’auto-apprentissage.
  • Permettre une consolidation sociale des acquis.
  • Permettre une pratique régulière et intensive.
  • Proposer des outils mnémotechniques.

Nous évoquons ici le cas de la formation d’anglais car il s’agit du besoin le plus répandu mais notre analyse s’applique également aux autres formations linguistiques

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Heureusement, là encore, l’informatique nous fournit une multitude d’outils de communication que des concepteurs pédagogiques peuvent associer afin d’élaborer des dispositifs répondant aux impératifs listés ci-dessus. Ce sont les outils du Digital Learning !

  • Tests adaptatifs,
  • Vidéos,
  • Traductions en ligne,
  • Text to speech,
  • Reconnaissance vocale,
  • Chat texte, audio vidéo,
  • Classe virtuelle,
  • Outils informatiques d’ancrage mémoriel,
  • Réseaux sociaux, social learning.

 

Tous ces outils également accessibles sur les smartphones et les tablettes, couplés à la puissance de calcul des serveurs de solution SaaS, permettent de délivrer en permanence une réponse sur mesure aux besoins des apprenants pendant le temps nécessaire à l’apprentissage de l'anglais.

Les dispositifs de ce type voient évoluer le rôle des pédagogues vers davantage de conception pédagogique d’une part, davantage de coaching individuel et d’animation de communautés d’experts et d’apprenants, d’autre part.

Très peu de dispositifs de formation à l'anglais tirent réellement parti de l’enseignement des sciences cognitives et des nouvelles technologies.

Certains mettent au cœur de la formation la relation professeur-apprenant et utilisent les outils technologiques et pédagogiques comme un support ou complément de la formation (cours par téléphones, classes virtuelles, ressources).

Ces solutions posent à la fois un problème économique et pédagogique. D’un point de vue économique, le recours privilégié à la relation directe professeur-apprenant est une aberration, dans la mesure où le nombre d’heures nécessaires pour progresser de cette façon est très important.

Ceci conduit les entreprises à ne former qu’une partie insuffisante de leurs salarié(e)s et les fournisseurs à réduire leurs coûts en réduisant la qualité des professeurs. Dans ces dispositifs, la modalité e-learning est souvent dédaignée par les professeurs, et donc par les apprenants.

D’autres dispositifs mettent au centre des solutions d’auto-apprentissages figées et peu attractives, et déploient une batterie de « motivateurs » chargés de rappeler à l’ordre par téléphone ou par email les apprenants qui décrochent rapidement.

Notre expérience nous montre que les solutions efficaces se présentent sous la forme d’un écosystème au cœur duquel se trouve la motivation de l’apprenant. Tous les composants du dispositif (autoformation, réseau social, professeurs) sont pensés dans l’optique de la motivation et dans l’optique d’un optimum économique.

  • Des contenus pour l’auto-formation liés aux centres d’intérêt de l’apprenant et à l’actualité et conçus selon les enseignements des sciences cognitives (attention, mémorisation).
  • Un réseau social dynamique riche en échanges linguistiques et professionnels.
  • Des coachs linguistiques et pédagogiques de très grande qualité, utilisés de façon ponctuelle.

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Alors qu’il y a beaucoup d’offres elearning pour la formation aux langues, on trouve très peu de MOOCS consacrés à leur apprentissage. Les MOOCS (Massive Open Online Course), inventés par les universitaires, sont bien adaptés pour transférer des connaissances assimilables en quelques semaines par une population d’étudiants, ils le sont moins adaptés pour des apprentissages fondamentaux tels que la lecture, l’écriture ou les langues. De plus, les MOOCS servent un objectif de prestige pour les universités qui mettent en avant les matières qui font leur renommée et les langues n’en font manifestement pas partie.

Il n’en demeure pas moins que les MOOCS sont un extraordinaire laboratoire d’idées pédagogiques dont s’inspirent les professionnels de la formation, ils ont d’ailleurs démontré la puissance du Social Learning.

La règle du 70/20/10 nous montre qu’un professionnel acquiert :

  • 70% de ses connaissances de façon informelle (autoformation),
  • 20% en interaction avec ses collègues,
  • 10% en formation formelle.

Cette règle suit un schéma économique que l’apprenant reprend spontanément dans l’organisation de son apprentissage. L’apprenant au centre du dispositif va puiser les ressources nécessaires en fonction de son niveau, de son profil d’apprentissage, de son degré d’autonomie et de ses compétences métacognitives.

Conclusion

C'est un fait, la maîtrise de l’anglais est un levier de compétitivité extrêmement puissant pour les entreprises. Pourtant, les méthodes classiques d’enseignement ne permettent pas d’obtenir des gains de productivité suffisamment rapidement au regard des objectifs des sociétés.

En accélérant par trois, voire davantage, la vitesse d’apprentissage, les solutions pédagogiques, tirant partie de l’enseignement des sciences cognitives, rendent tangibles les effets d’une formation massive des collaborateurs dans un délai acceptable pour les entreprises.

Il est désormais possible, à coûts maîtrisés et en deux ans maximum, de mener tous les collaborateurs d’une entreprise, quelle que soit sa taille, à un niveau de communication opérationnel en anglais (B2). Les entreprises qui sauront saisir cette opportunité seront les mieux préparées pour le XXIème siècle, le siècle de l’intelligence individuelle et collective.

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Antoine
Antoine

Arrivé comme responsable marketing chez 7Speaking en 2015, Antoine s’intéresse depuis à l’efficacité des programmes de formation et aux différents mécanismes d’apprentissage. Retrouvez régulièrement ses articles sur le sujet.