1- Définir les niveaux utiles de vos collaborateurs pour adapter votre formation d'anglais

Le niveau d’anglais utile d’un collaborateur est le niveau à partir duquel celui-ci peut pleinement assurer sa fonction au sein de l’entreprise. Si un poste ne nécessite aucun échange en anglais ni à l’oral ni à l’écrit, le niveau utile est nul (et ne requiert donc aucune formation d'anglais).

En revanche s’il y a des échanges, même ponctuels, en anglais, un niveau minimum B1 (Utilisateur indépendant, niveau seuil) sur l’échelle du Cadre Européen Commun de Référence pour les langues (CECRL) est nécessaire (les niveaux A1 et A2 n’étant que des étapes d’apprentissage vers le niveau B1).

Formation d'anglais

Si l’on reprend les chiffres du CECRL, on constate qu’il faut environ 300 heures de formation d'anglais avec des méthodes traditionnelles pour qu’un collaborateur de niveau faux débutant (A1) atteigne un niveau (B1) : on constate l’ampleur des moyens qui doivent alors être mis en œuvre.

Il est donc nécessaire de commencer par définir, pour chaque catégorie de collaborateur, le niveau d’anglais utile :

  • Une entreprise peut se contenter d’un niveau B1 pour les collaborateurs confrontés de façon exceptionnelle à l’anglais,
  • Les collaborateurs régulièrement confrontés à l’anglais doivent au moins avoir un niveau B2,
  • Les collaborateurs devant convaincre, expliquer ou entretenir des relations professionnelles en anglais doivent avoir un niveau C1,
  • Un niveau C2 est exigible uniquement pour les collaborateurs pour lesquels la capacité à communiquer parfaitement en anglais revêt un caractère stratégique pour l’entreprise.

 

On peut également définir pour chaque collaborateur les niveaux utiles en quatre catégories :

  • Niveau utile de compréhension écrite
  • Niveau utile d’expression écrite
  • Niveau utile de compréhension orale
  • Niveau utile d’expression orale

Bien entendu chacune de ces compétences est liée aux autres, mais le temps et l’argent investis peuvent varier fortement selon l’importance attribuée à l’une ou l’autre de ces compétences.

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2- Mesurer le niveau réel de vos collaborateurs

Il est bien sûr possible de faire passer un test initial de type TOEIC© ou Bulats©, à l’ensemble de vos salariés confrontés professionnellement à la langue anglaise. Vous pouvez également utiliser les tests de placement des fournisseurs de solutions e-learning qui proposent des tableaux d’équivalence avec les principales échelles d’évaluation.

L’évaluation des compétences en compréhension orale et écrite est en général automatisée et peu onéreuse. En revanche, l’évaluation fiable des niveaux d’expression orale et écrite nécessite le recours à des professeurs et peut par conséquent représenter un coût non négligeable.

De façon générale, il y a une corrélation étroite entre le niveau de compréhension et le niveau d’expression, on peut se contenter de déduire les niveaux d’expression lorsque ces compétences ne sont pas prioritaires.

Il est donc important de définir pour quels collaborateurs l’expression orale et/ou écrite en anglais est particulièrement importante et les tester alors spécifiquement sur ces deux compétences.

 

3- Former en priorité les collaborateurs les plus proches de leur niveau utile

Lorsque vous avez défini les niveaux cibles pour chacun de vos collaborateurs et que vous connaissez leur niveau, vos arbitrages budgétaires doivent vous conduire à former en priorité les collaborateurs les plus proches de leur niveau utile.

Formation d'anglais - heures requises

Dans l’exemple ci-dessus 15 collaborateurs fictifs (de A à O) ont été testés, ils ont été classés dans l’ordre croissant du nombre d’heures de formation d'anglais nécessaires pour atteindre leur niveau utile.

La société pourra former utilement et rapidement 10 collaborateurs (A à J), avec un budget équivalent à 1000 heures de formation. Il lui faudra doubler son budget pour former 5 collaborateurs en plus.

D’un collaborateur à l’autre, l’atteinte du niveau utile de chacun a un impact différent sur la productivité de l’entreprise. Pour en tenir compte, il est conseillé d’affecter à chaque collaborateur un coefficient de pondération. Les collaborateurs seront alors classés de façon à ce que les mieux classés soient formés en priorité.

Pour en savoir plus : nos formations d'anglais

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Antoine
Antoine

Arrivé comme responsable marketing chez 7Speaking en 2015, Antoine s’intéresse depuis à l’efficacité des programmes de formation et aux différents mécanismes d’apprentissage. Retrouvez régulièrement ses articles sur le sujet.